MENHIR DE LA CRULIÈRE

Datant de l'époque du néolithique, il témoigne de l'occupation humaine, dès la Préhistoire, sur le littoral. De forme pyramidale, est essentiellement composé de quartz blanc. Il est haut d'environ 2,30m, épais de 1,15m avec une large base d'environ 2,25m et pèse plus 8 tonnes.
Selon une des légendes, un gros garçon de 15 ans et sa vache, s'étant donnés au diable, auraient été écrasés sous cet énorme bloc, lancé par le bras de Satan.

Ce menhir témoin de l’occupation humaine dès la Préhistoire sur la commune de Brem-sur-Mer est surnommé par les locaux « la Pierre du Diable » en référence à plusieurs légendes dont celle-ci :

L’histoire se passe au 6ème siècle alors que l’évangélisation des villages se poursuit sans répit. Pour mener à bien cette tâche, les missionnaires sont à pied d’oeuvre et comptent parmi eux, l’abbé Martin de Vertou, prêchant régulièrement sur les côtes vendéennes. Installé dans un ermitage près de Notre-Dame de Monts, l’abbé Martin aperçoit au loin l’Ile d’Yeu et se demande comment aller prêcher l’évangile aux habitants de cette île alors que le diable apparaît.
Il propose à l’abbé Martin de construire un pont en une nuit à un prix presque dérisoire, se contentant de la première âme qui empruntera le pont. L’abbé accepte à la seule condition que la construction soit achevée avant le chant du coq. Aussitôt une armée de diablotins et farfadets commencèrent la construction du pont. Rusé, le diable décide alors d’enivrer le coq afin de laisser à son équipe le temps d’achever le travail.
Le coq but bien trop de vin de Brem cette nuit-là et se mit à chanter sans s’occuper du jour et de la nuit. Les diablotins surpris, abandonnèrent le chantier. Une pluie de pierre s’abattit alors sur la contrée, y compris du côté de la Crulière.