Les vestiges d'un riche passé...

BALADE HISTORIQUE DE BREM SUR MER À VÉLO

Venez découvrir Brem sur Mer, ses origines, son patrimoine et sa richesse. Un foisonnement d'indices témoigne de la vie et du passé parfois oubliés de notre commune. Eglise, menhir, vignoble, patrimoine maritime... constituent un cadre quotidien qui trop souvent échappe à l'attention.

Vos étapes

CarteListe

1 Histoire de Brem

Formé par l'association des anciennes communes de Saint Martin de Brem et de Saint Nicolas (1er janvier 1974), Brem sur Mer tire ses origines d'un passé lointain. Dès la Préhistoire, des populations résidaient déjà sur le littoral. Aujourd'hui, on peut encore voir leur passage: dolmen, menhir, outillages de pierre et de bronze. Mais ce fut à partir du IX ème siècle, après les invasions des Normands que Saint Nicolas de Brem commença à se fonder. Après le passage des Normands, les habitants du vieux Brem se réfugièrent à l'intérieur des terres et y construisirent le village. En même temps, le port qui se trouvait à l'embouchure de la Gachère fut transféré et devint une escale pour les bateaux qui cabotaient le long de la côte. Au XII ème siècle, un nouveau bourg Saint Martin fut crée à peu de distance de Saint Nicolas et se développa rapidement.

2 Le Prieuré

Plus communément appelée "le Prieuré", cette bâtisse moyenâgeuse aux gros contreforts de pierre se situe dans un léger contrebas à l'arrière de l'église. Actuellement propriété privée, elle a fait récemment l'objet d'une rénovation minutieuse et particulièrement réussie. Le jardin d'agrément était à l'époque révolutionnaire l'emplacement du cimetière au centre duquel se trouvait la croix hosannière. Cette croix hosannière se trouve aujourd'hui dans le cimetière de Saint-Nicolas.

3 Famille Marcetteau de Brem

Vous vous trouvez devant le tombeau de la famille Marcetteau. Adolphe Marcetteau de Brem, est né à Brem de René, Jean-Marie Joseph et de Suzanne, Ursule de la Rochefoucauld. C’est par un décret du 19 juin 1867, que le Gouvernement Impérial autorisa officiellement Adolphe Marcetteau à ajouter « de Brem » à son patronyme. C’est grâce à Adolphe Marcetteau de Brem que fut créé le nouveau cimetière de Saint Nicolas, auparavant placé en contrebas de l’église. La croix hosannière y fut transportée.
Eugène Marcetteau, frère d’Adolphe, mort célibataire à la COUR de BREM le 8 avril 1865, est inhumé au cimetière de Saint Nicolas de Brem. Sa sépulture, qui fut la première du cimetière Saint Nicolas, est toujours là, située en face de la croix hosannière.

4 La Croix Hosannière

Issues pour la plupart du 16ème et du 17ème siècle, c’est autour de ces croix traditionnellement dressées au milieu des cimetières que les paroissiens venaient autrefois se rassembler pour chanter l’Hosanna des Rameaux. Scellé au bas de la croix, un pupitre ou une table en pierre permettait à l’officiant de déposer le Livre des Lectures et lire ainsi aux fidèles un passage de la Passion du Christ. Certaines de ces croix, comme à Saint Nicolas, avaient une niche. Elles servaient à déposer des statues, peut-être des pietà. Le rôle primitif des croix hosannières a été abandonné depuis fort longtemps. A Brem, celle de Saint Martin a servi de Monument aux Morts jusqu’en 1977, date à laquelle fut transféré le cimetière.

5 Eglise Saint Nicolas

Devant vous se trouve l’Eglise St Nicolas de style roman classée « Monument Historique » depuis 1956. Son existence est attestée avant 1020, ce qui en fait l’une des églises les plus anciennes de Vendée.
A l’origine, elle avait trois nefs avec absides, absidioles, mais pas de transept. Les deux nefs latérales, dont il ne reste aujourd’hui que des fragments, avaient été ajoutées au XIIème siècle à l’édifice initial par les Moines de l’Abbaye Sainte-Croix de Talmont. L’abside côté Nord, très semblable à l’abside centrale, était curieusement séparée d’elle par un étroit couloir.
L’église actuelle est installée dans la nef centrale de l’édifice primitif. Le cœur est daté de cette époque, mais l’ensemble de l’église a été achevé à la fin du XVIIe siècle. Les murs latéraux de la nef centrale furent reconstruits mais on renonça à reconstruire la totalité de l’église, détruite par les troupes protestantes de soubise.

6 Village Saint Nicolas

Vous vous trouvez au village de Saint Nicolas de Brem. Ce village a été fondé, sur le plateau rocheux, par les habitants du vieux Brem, ayant décidé de revenir à l’intérieur des terres, quant la paix fut revenue suite aux invasions barbares. Ainsi de chaque côté du port et le dominant s’élevèrent l’église de Saint Nicolas, patron des marins, et un château. Le village de Saint Nicolas devint ainsi, au XIe siècle, une petite capitale, siège d’une viguerie comtale et principale paroisse du Brandais. Par ailleurs, de nombreuses disputes éclatèrent entre les seigneurs et moines, ce qui amena les moines de Marmoutier à construire une autre église, un peu plus loin : l’église de Saint Martin. Rapidement, un bourg s’édifia autour de celle-ci causant beaucoup de tort au village de Saint-Nicolas ainsi qu’à son église.

7 Château de Saint Nicolas

Au début du Moyen-âge, un château fort est construit à Saint Nicolas de Brem sur les rochers, apparus suite à une éruption, du côté de la rivière. Ce château édifié sur le promontoire rocheux était un site de défense. Selon l’annuaire de la Vendée (en 1890), Saint Martin creusa « un magnifique tumulus » près duquel la tradition place un port. Ce tumulus est appelé aussi château car au Moyen-âge, on y éleva quelques murs de défense.

8 Calvaire et Motte Saint Nicolas de Brem

Cette butte, ou tumulus, dûe au travail des hommes, remonte à l’époque féodale. Des fouilles entreprises en 1901 ont permis de découvrir les restes de l’ancien château fort qui a servi de défense au port naturel formé en arrière de Saint Nicolas de Brem. Selon la légende, c’est Saint Martin de Vertou, le grand apôtre de cette contrée, qui l’a édifiée. Une croix a été installée sur la butte au début du XIX ème siècle.

9 La carrière

La carrière a été exploitée entre 1902 et 1984. La pierre était grise lors de l'extraction puis devenait rousse, rouge au fil du temps. Cette pierre était très dure, on l’appelait la micro granulite. Elle fut utilisée comme matériau de construction pour certaines maisons de Brem sur Mer.

10 Les gabelous

Sous l'Ancien Régime, il s'agissait du douanier qui était chargé de collecter l'impôt sur le sel, la « gabelle ». Aujourd'hui encore ce terme est utilisé pour désigner les douaniers.

11 Pont de la Gachère

A partir de 1893, l’administration des Pont et Chaussées engage d’importants travaux pour rendre navigable le chenal, et surtout pour le protéger contre l’ensablement. Le projet de la construction d’une digue est décidé, et les travaux sont inaugurés en 1898. Dans la continuité, le premier pont de La Gachère est inauguré le 16 Décembre 1900. Dès son ouverture, la circulation est intense pendant la saison estivale. Les touristes profitent de ce passage pour découvrir la forêt d’Olonne et les marais de Brem.

12 Village de la Gachère

Vous vous trouvez au village de la Gachère qui est un ancien port, aujourd'hui plus en activité. Ce port est formé par l’embouchure de l’Auzance et de la Vertonne, deux rivières qui se jettent dans la mer à cet endroit. Cette embouchure s’ensable régulièrement. Jusqu’au XVIème siècle, la pêche est la principale activité de ce port, on y aurait même pratiqué la pêche à la baleine. Le cabotage et la récolte du sel dans les villages voisins engendrent également deux activités non négligeables. En 1741, un saunier dénommé Fruchard élabore un plan d’ouverture du Havre-de-la-Gachère. Il réussit si bien qu’un navire de 60 tonneaux entre dans le port pour prendre son chargement de sel. A cette époque, le petit village aux rues étroites et aux maisons basses blanchies à la chaux abrite essentiellement des sauniers et des marins-pêcheurs.

13 Les marais

La création du marais de la Gachère résulte d’un phénomène géologique lent. Au début de notre ère, l’Ile Vertime, formée par un cordon sableux, était séparée du continent par le Golfe des Olonnes. Par un comblement progressif et l’avancée en mer de la butte de la Bauduère, le golfe séparé en deux bras de mer s’est finalement transformé en marais et a été très rapidement conquis à des fins économiques par l’homme. Au cours du premier millénaire, il a été aménagé en salines, indispensables à l’approvisionnement en sel du centre de la Gaule. Cette activité a été prospère jusqu’à la fin du XVIIème siècle, époque à laquelle la pisciculture s’est progressivement développée dans les salines abandonnées. En raison d’une concurrence croissante et de la dégradation du marais par diverses inondations, la saliculture a subit une forte déprise depuis le XIXème siècle.

14 La Croix de la Mulnière

Près de la ferme de la Mulnière, une croix pattée se dresse. Selon une tradition familiale rapportée par M. Marc Aveline, cette croix aurait été placée à l’endroit même où les époux Buor de la Mulnière avaient été exécutés par les troupes républicaines.
Toujours selon cette tradition, les deux filles des époux Buor avaient échappé au massacre, deux officiers républicains ayant offert de les épouser. Ces deux officiers se nommaient Tesson et Paintaud.

15 Menhir de la Crulière

Devant vous se trouve le Menhir de la Crulière classé « Monument Historique » en 1934. Celui-ci est aussi appelé « La Pierre du Diable » selon une légende ancestrale. Le menhir serait une pierre jetée par le diable au temps de l’évangélisation de la Région. Saint Martin de Vertou, qui voulait évangéliser les habitants de l’île, cherche un moyen de la rejoindre. Lucifer propose alors de construire un pont, mais à condition qu’il se contente de l’âme de la première personne qui l’empruntera, si le pont est terminé avant le chant du coq. Démons et farfadets se mettent très vite à l’ouvrage, et la chaussée est construite rapidement. Le tentateur prévoyant a enivré le coq avec du vin de Brem, afin qu’il ne se réveille pas de sitôt. Mais le coq sort de sa torpeur et se met à chanter en pleine nuit, confondant la lune avec le soleil. Démons et farfadets, effrayés abandonnent sur place leurs lourdes pierres dont l’une tombe à La Crulière. Voila comment l’un des blocs qu’ils transportent tombe à La Crulière

16 La Vigie à la Crulière

Vigie : ce nom a été attribué en général à des postes optiques. Sans doute aussi s’est-il appliqué à des postes de surveillances (ancien poste de douane).

Entre le XVIII et XIX ème siècle, ici se tenait un poste de télégraphie optique, détruit depuis longtemps.
C’est en 1792 que Claude Chappe ingénieur français, propose à l’Assemblée Législative un système de communication basé sur la transmission de messages entre des stations espacées d’une dizaine de kilomètres et situées sur des points élevés.
Les messages sont constitués d’une suite de signaux sémaphoriques qui, lus à l’aide d’une longue-vue depuis la tour précédente, sont reproduits pour être lus de la tour suivante.
Grâce à ce procédé, les messages ne mettent que quelques minutes à parvenir à l’autre bout du territoire.
C’est en 1794 que Claude Chappe établit une première liaison entre Lille et Paris.

17 Le vignoble

La vigne fut introduite dans le pays de Brem par les romains, qui venaient acheter du sel dans les Marais d’Olonne. La viticulture quant à elle, s’est développée dès le XIème siècle sous l’impulsion des moines. Au début du XVIIème siècle, elle est encouragée par Richelieu, alors Evêque de Luçon qui appréciait fort les vins de cette région et les faisait servir à table. Il leur donna ainsi le titre de noblesse, c’est pourquoi les vins supérieurs récoltés dans notre région portaient le nom de « Vins des Fiefs du Cardinal ».

18 Blason de Brem

La couleur jaune provient des armoiries octroyées au XVIIe siècle au prieuré de Saint-Martin-de-Brem ; le manteau bleu en bannière ainsi que la devise « charité » rappellent le geste de Saint Martin, partageant son manteau au moyen de son épée ; la grappe de raisins évoque le vin du pays de Brem ; l’église est celle de Saint-Nicolas-de-Brem, présentée sous une forme stylisée ; le bateau symbolise la zone côtière et la navigation de plaisance.

19 Eglise Saint Martin

Dès la fin du XIème siècle, quand les moines de Marmoutier sont évincés de l’église Saint Nicolas, ils fondent à peu de distance le prieuré et l’église Saint Martin. Celle-ci est agrandie au XVIIème siècle par l’adjonction de deux chapelles latérales, et au XIXème par la construction de la façade ouest et du clocher. Le prieuré a disparu. Cette église conserve son chœur roman et ses voûtes en berceau. C’est en 1957 que sont posés les vitraux modernes.

20 La Poste

Le 26 Juin 1950, l’agence de poste sera installée dans l’ancienne gare de chemin de fer.

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