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A l’échelle du Pays de Saint Gilles Croix de Vie, des démarches éco-responsables sont menées par les festivals de musique. Zoom sur les actions mises en place par La 7ème Vague à Brétignolles sur Mer et par l’Odyssée Festival à Saint Gilles Croix de Vie.
Des actions concrètes pour des événements plus responsables
Le sujet de l’éco-responsabilité des événements a été placé pendant longtemps en arrière-plan comme s’il s’agissait d’un argument marketing parmi tant d’autres à proposer en complément de la programmation. Aujourd’hui, les festivaliers et la société de manière générale exigent de réels engagements de la part des événements : des actions concrètes et visibles.
Le transport, le nerf de la guerre
Quand on se focalise sur les postes les plus émetteurs de CO2, on peut se rendre compte que 49,7% de l’empreinte carbone émise lors d’un événement est liée au transport des festivaliers (source : « décarbonons la culture » – Shift Project). Il est donc important de mettre en place des actions et des démarches à ce sujet.
A l’image de l’Odyssée Festival qui informe de l’offre existante de transport en commun et invite au covoiturage !
Comme de nombreux festivals, l’événement propose également des parkings à vélos, aujourd’hui service incontournable. Un parking à vélo surveillé, c’est le nec plus ultra !
Des offres de transport qui incitent au changement
En collaboration avec la Région Pays de la Loire et SNCF TER, le festival de La 7ème Vague propose le billet « Live » !
Un billet à 5€ le trajet en 2ème classe, au départ ou à destination de toutes les gares des Pays de la Loire, avec comme villes de départ ou d’arrivée Saint Gilles Croix de Vie ou La Roche sur Yon.
L’offre fonctionne également avec les autocars TER et régionaux Pays de la Loire.
L’alimentation, un secteur émetteur de co2 à ne surtout pas sous-estimer
La restauration sur place (boissons et alimentation) représente près de 20 % des émissions carbones.
Au niveau de la restauration, l’organisation de L’Odyssée Festival, particulièrement attentive sur les travaux du CNM et du Shift Project, a pris position et propose uniquement de la restauration végétarienne et de saison.
Cela concerne les festivaliers mais aussi les bénévoles et les artistes. Un engagement qui n’est pas anodin quand on sait qu’un repas contenant du bœuf émet en moyenne 5kg de Co2 quand un repas végétarien de saison en émet 500g (soit 10 fois moins). Se limiter à une alimentation locale et végétarienne peut conduire à réduire de près de 15% les émissions sur le poste alimentation. Cela permet de soutenir les filières agricoles locales et de limiter les intermédiaires. Bien entendu la localité ne fait pas tout, d’où l’importance de prêter attention à la saisonnalité et aux méthodes de production.
Les éco-gestes, un rappel nécessaire pendant les festivités
La sensibilisation du public pendant l’événement est également importante afin de susciter des prises de conscience et de rappeler les écogestes du quotidien.
Même en festival, il faut se comporter de façon citoyenne !
Depuis plusieurs éditions, le festival de la 7eme Vague fait appel à l’ADEEC. Cette association met en place des points de tris, colonnes à mégots, toilettes sèches, etc. Les bénévoles sensibilisent festivaliers, bénévoles, prestataires et artistes sur les écogestes et le tri des déchets.
Décorer son événement en offrant une deuxième vie aux objets
En ce qui concerne la valorisation des déchets, aucun achat n’est réalisé dans le but de décorer le site du festival autour des thèmes de la mer, du surf et de l’aventure. Une campagne de récupération de palettes, d’ancres de bateau et autres déchets nautiques, très présents sur la commune, a été mise en place par les bénévoles en vue de la préparation du festival.
énergie : moins c’est toujours mieux
Pour la première fois cette année, le festival de la 7ème vague a innové en utilisant uniquement des « packs batteries » en remplacement des groupes électrogènes. Cette action a généré une économie de près de 4.000 litres de fuel en plus de la disparition des nuisances sonores qui a fait l’objet d’une EINS (Etude d’impact des Nuisances Sonores).
